Plante morte : 8 astuces clés pour la sauver et lui redonner vie.
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1 mai 2024Bien souvent considéré comme un parasite, le lierre suscite de nombreuses controverses parmi les jardiniers et les passionnés de botanique.
Doté d’une réputation quelque peu sulfureuse héritée de l’Antiquité, il est temps de démêler le vrai du faux sur cette plante grimpante et de découvrir ses réels effets sur notre environnement vert.
Historique de la réputation du lierre
Mythes et légendes autour du lierre
Depuis l’époque romaine, et notamment à travers les écrits de Pline l’Ancien, le lierre est décrit comme une plante capable de s’insinuer même dans les sépultures et les murs, ce qui a contribué à sa mauvaise réputation.
Associé souvent à la dégradation et à l’envahissement, il a longtemps été vu comme néfaste pour son environnement immédiat.
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Que disent les scientifiques aujourd’hui ?
Effets du lierre sur les arbres du jardin
Contrairement aux idées reçues, les études récentes montrent que le lierre n’endommage pas les arbres sur lesquels il grimpe. Son système racinaire superficiel se fixe simplement sur l’écorce sans puiser dans les ressources de l’arbre hôte.
De plus, en enveloppant le tronc, le lierre peut protéger l’arbre contre divers stress climatiques, comme le gel et la chaleur excessive.
Cette capacité de résilience en fait une des plantes grimpantes les plus ravissantes et pratiques à intégrer dans votre jardin, ajoutant beauté et fonctionnalité à votre espace vert.
Benefices potentiels pour les jardins
Le lierre joue également un rôle écologique non négligeable. Non seulement il contribue à maintenir l’humidité de l’air, ce qui est particulièrement bénéfique durant les périodes de sécheresse, mais il joue également un rôle fondamental en offrant un habitat et une source de nourriture à une multitude d’espèces animales.
Les oiseaux, par exemple, trouvent refuge dans ses feuillages denses pour leurs nids, tandis que les insectes bénéfiques, tels que certaines espèces de papillons et d’abeilles, utilisent le lierre comme source de nourriture et de protection.
La gestion du lierre : quand faut-il intervenir ?
Couper les lianes envahissantes
- Il est indispensable de surveiller la croissance du lierre, surtout lorsqu’il commence à s’étendre vers les branches principales de l’arbre, car cela pourrait limiter l’accès à la lumière pour l’arbre.
- Une taille correcte et périodique empêche le lierre de devenir invasif et assure une cohabitation harmonieuse avec l’arbre hôte.
Risques pour les structures bâties
Dans le cas des murs, particulièrement ceux des vieilles maisons, le lierre doit être géré avec soin. Ses racines peuvent se faufiler sous les tuiles et soulever la couverture, compromettant ainsi l’étanchéité du toit.
Une surveillance continue et une taille prudente sont conseillées pour préserver l’intégrité des bâtiments.
Conclusion : lierre, ami ou ennemi ?
En définitive, si le lierre peut parfois nécessiter une gestion attentive pour ne pas devenir problématique, il est loin d’être l’ennemi qu’on a pu craindre. Avec une approche éclairée, le travail de jardinage incluant le lierre peut conduire à un écosystème jardin très équilibré, reflétant une coexistence bénéfique entre la flore et la faune.
Ainsi, plutôt que de le voir uniquement comme une menace, pourquoi ne pas envisager le lierre comme un atout pour nos jardins ?